Le 18 juin 2019

Le bureau de l’association – Benjamin Malassingne Président, Philippe Lenglet Chargé de Mission, Eric Fouquier Secrétaire – rencontre Jean Pallarès, ambassadeur de Byrrh.

La Genèse de Byrrh commence à Corsavy qui a vu grandir la famille Violet [source].

Jean Pallarès nous a reçus dans les locaux historiques de la maison, à Thuir. Notre projet était de lui présenter la démarche de l’Association, et d’écouter ses conseils pour réussir les campagnes de dons populaires que nous projetons. L’entretien a duré 1h et s’est poursuivi par un cocktail inventé récemment par Jean Pallares pour relancer Byrrh. Il est heureux d’annoncer que la marque, grâce à des actions diverses, retrouve actuellement son tonus.

Pour mémoire, le cocktail de la résurrection se fait ainsi : 1/2 Byrrh, ½ Perrier, un trait de citron, beaucoup de glaçons

Jean Pallarès a insisté sur les points suivants :
• Il ne faut pas trop compter sur lui pour monter de grands événements, car il est seul, sans équipe, débordé de travail, et pas en mesure de vraiment co-organiser des opérations qui ne seraient pas strictement Byrrh. Il n’a pas non plus de budget promotionnel très conséquent.
• Dans ce contexte de moyens contraints, les opérations menées actuellement par Byrrh restent modestes : « Un cocktail de 200 personnes pourrait se faire, mais ce serait un maximum ».
• La loi Evin rend difficiles et risqués les partenariats habituels, pourtant possibles dans d’autres secteurs : « Pas de partenariats en matière d’alcools » ; de plus, la marque ne peut pas défiscaliser des dons qu’elle ferait à une association comme la nôtre.
• La marque peut en revanche, dans le cadre d’évènements organisés dans un cadre légal, fournir des bouteilles à prix avantageux; ou bien elle peut offrir en cadeau une moitié de la quantité de bouteilles prévues, pour assurer l’apéritif, l’autre moitié étant à charge de l’organisme invitant.
• En matière d’opération RP, il recommande d’avoir une approche simple et claire, une proposition évidente, sans courir plusieurs lièvres à la fois.
• Il croit fortement à la justesse d’une approche régionaliste / catalane. Quand une marque, un projet, une action s’inscrivent dans la culture locale, surtout s’il s’agit de sauver un patrimoine historique, c’est tout de suite très apprécié.
• Une thématique éventuelle comme par exemple « Byrrh, boisson catalane historique, venue de la maison Violet dont les racines sont à Corsavy, raison pour laquelle Byrrh participe aux efforts pour sauver la tour de Batère », ce type de thématique lui semble un excellent message, à la fois cohérent, juste, parlant et motivant.

La proposition forte que pourrait nous faire Jean Pallarès serait celle-ci :
• d’un côté, il nous prêterait gracieusement les locaux d’accueil de Byrrh à Thuir (le grand salon conçu par Eiffel, le bar des « mixologues », l’atmosphère historique, la visite émouvante des caves qui sont un haut lieu de la culture catalane, etc.) ; Byrrh offrirait une partie des boissons
• d’un autre côté l’Association sélectionnerait et inviterait, par ses propres moyens, des personnalités de Perpignan et de la région, pour participer à un évènement autour de Byrrh et de la restauration de Batère ; l’Association financerait la moitié des boissons et des accompagnements
• L’invitation profiterait ainsi à Byrrh et à l’Association.
• Concernant le public invité à cet événement, il nous a suggéré d’explorer les réseaux de chefs d’entreprises, les « clubs », les personnalités politiques (notamment les maires). Mais il souligne que, pour avoir essayé, c’est une tâche très difficile, les mails qu’on leur envoie subissant en général un «classement vertical » immédiat
• La projection d’un film lors de la soirée a été évoquée comme un élément pouvant donner un sens, ou un narratif fort, au projet de restauration de la tour de Batère.